CONCEPT DE "MÉDICOACH", C'EST QUOI? 

En France, j'ai eu l'immense chance de pouvoir suivre des études de médecine et de faire partie des tous premiers médecins reconnus en médecine d'urgence et de catastrophe. 

En tant que nouvelles spécialités, j'ai vécu leur structuration progressive avec la création de leur société savante, l'organisation de leurs premiers congrès nationaux, la participation au premier exercice de catastrophe grandeur nature, l'arrivée très progressive des premières études cliniques dans le domaine de l'urgence hospitalière et pré-hospitalière.

Pendant toute cette période, mes confrères et moi avons connu le soutien inconditionnel de médecins d'autres spécialités mais aussi leur mépris... "Utilité de la prise en charge d'une urgence par des spécialistes? cela reste à prouver..."

Les années passant, de plus en plus d'études cliniques en médecine d'urgence ont été publiées. N'ayant reçu aucun "formatage" par nos études de médecine, assoiffés par la conviction que la prise en charge standardisée et optimisée d'une urgence était bénéfique pour le patient, les urgentistes n'ont eu aucun mal à adopter les procédures médicales en accord avec les guidelines de notre société savante.

Pendant ces années de challenge, j'ai poursuivi ma formation continue dans cette spécialité en perpétuel mouvement. J'y ai d'ailleurs vécu de grands virages thérapeutiques. Ce qui était vrai avant devenait totalement faux après. 

Pour exemple, dans la prise en charge initiale d'un arrêt cardio-respiratoire, nous sommes passés de " il faut absolument mettre une perfusion de glucose car le cerveau en souffrance a besoin de sucre " à " ne jamais perfuser de glucose car l'hyperglycémie est totalement délétère pour le cerveau" !!!

En parallèle à cette médecine prouvée, j'ai vu des thérapies complémentaires faire leur apparition, tout en connaissant un début rempli de suspicion médicale...  Ce fut le cas de l'hypnose ou de l'ostéopathie. D'autres thérapies sont restées dans l'ombre très longtemps. Pourtant, les services de brûlés font appel à des barreurs de feu depuis des années devant le constat de résultats surprenants, tant au niveau de la douleur permettant une baisse de l'utilisation d'antidouleurs forts qu'en terme de durée de cicatrisation... en tout cartésien qui se respecte, on est loin d'une preuve scientifique mais il n'y a qu'à aller voir les témoignages de patients sur les groupes de parole ou des forums pour se rendre compte de ces effets... 

Je rajouterai cette part "de patients aux résultats inespérés ou qui sortent totalement des statistiques" pour lesquels il n'y a aucune explication scientifique aujourd'hui... tout médecin a connu cela.

En toute curieuse intellectuelle que je suis et comme mon côté rationnel ne pouvait pas expliquer le pourquoi, je me suis intéressée d'encore plus près aux patients: que faisaient-ils ou qu'avaient-ils de plus ou de moins que les autres qui évoluaient différemment, comment ils envisageaient leur maladie, comment ils s'alimentaient...

Arrivée en Belgique il y a une dizaine d'années et étant bénévole auprès de patients cancéreux, j'ai entendu des témoignages incroyables sur le bienfait des soins énergétiques, de la méditation pleine conscience, de l'hypnose, du shiatsu, des prières, des balades dans la Nature, de l'acupuncture, de la médecine chinoise...  ils me disaient être plus apaisés, plus combatifs, moins douloureux, plus spirituels, plus...  Certains me parlaient, en souriant, de l'étonnement de leur oncologue qui n'en revenait pas de leurs résultats scannographiques ou sanguins!

Une seule question s'est imposée à moi... qu'est ce qui est important pour CE patient?  

Une seule réponse s'est aussi imposée... qu'il se sente mieux, quelle que soit la raison prouvée ou pas par laquelle il obtient ce résultat.   

Avec ce nouvel éclairage, je me suis intéressée à un univers totalement méconnu pour moi, à différentes techniques de soins, aux études portant sur les effets placébo et nocébo, me suis penchée sur la physique quantique, la micronutrition, le microbiote, les blessures affectives, me suis formée à des techniques de soins (Reiki, EFT... ).

Mon côté cartésien m'a fait cherché des études à fort niveau de preuve mais elles ne sont pas aisées dans ce domaine car elles mettent en jeu plusieurs variables. 

Autant dire que nous ne sommes pas prêts à avoir un consensus médical... cela va prendre du temps... trop de temps... 

Pendant ce temps, dans l'urgence d'aller mieux ou d'aller bien, de mettre toutes les chances de leur côté, les patients s'interrogent, s'intéressent à tout, s'informent, acquièrent de vraies connaissances... mais aussi des croyances erronées, ne pouvant pas toujours distinguer le faux du vrai. 

La crise sanitaire COVID a accéléré le processus, créant d'énormes tensions avec des clans "pour " et "contre", du côté des patients, des professionnels de santé et des politiques... comme si la médecine était devenue, par un coup de baguette magique, quelque chose de figée et dogmatisée. 

Vous, patients, m'avez ouvert les yeux. Vous êtes de plus en plus conscients que la médecine ne se résume pas à prendre un médicament quand on est malade mais qu'il faut voir plus globalement les choses. Vous êtes demandeurs de reprendre le pouvoir sur votre santé. Votre médecin de référence en qui vous avez très majoritairement confiance n'a pas toujours le temps alors que fleurissent des sites internet ou magasins parapharmaceutiques faisant la promotion de compléments alimentaires sans conseil personnalisé.


Grâce à vous, mon concept de "médicoach" est né.

un coaching pour une meilleure santé et/ou de mieux-être associé à un éclairage scientifique 

dans le but de mettre dans votre propre boîte à outils tout ce qui vous permet de devenir acteur de votre santé 

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